Ordures
De répit en répit
Droits de l'homme
Léonin
Ma voix
Centrales
J'ai taillé
Fichu printemps
Paroles et actes
Crise post-existentielle
Régrès
Hégémonie
Tour du monde
Grande tristesse
Boulon
Soucoupe flottante
Maturnite
Joli cercle
Princesse, sinon rien
Jongleur de mots
Souvenir anticipé
Galère
Petit miracle
Jogging
Rocher aux fées
Pulsions réprimées
Anticyclone permanent
Quand ta vie t'a insolemment souri,
Quand ton été coulait comme l'infini,
Quand ton sang véhiculait des envies,
Lorsque ton monde était fait d'harmonie,
Quand tu as cru que ça durerait ta vie,
Que ton sourire serait toujours fleuri,
Que tu étais entouré de vrais amis,
Que tu croyais que c'était le paradis.
C'était ça, vivre !
Régal sans être ivre.
Quand l'horizon dégagé soudain chavire,
Quand l'insouciance bénie, chérie expire,
Que l'hiver venu, ton suave sourire bascule,
Que les problèmes se déversent et te bousculent.
Lorsque, surprise, l'atmosphère s'assombrit,
Quand le cheveu s'éclaircit et blanchit,
Lorsque s'accumulent les petits ennuis,
Que le sommeil pour ces raisons en pâtit,
Alors survivre !
Sans envie de poursuivre.
Mais si par chance de nouveau, la clarté t'envahit,
Quand se dissolvent les peines et les soucis,
Que renaisse l'espoir même pour un jour, une nuit,
Que tu te croyais fini, bon pour l'oubli,
Jouir de revivre !
L'extase, ça délivre.
Rouvrir le livre,
Se sentir comme ivre.
C'est
extraordinaire de se voir se remplumer !.