Quand j'habitais le Vaucluse,
J'y avais mon Ventoux,
Il était comme une muse
Que je voyais de partout.
Le matin au lever,
J'aimais le re"gard"er.
Il était mon repère
Collé au Mont-Serein, son frère.
Quelques années plus tard,
J'ai déménagé.
Bien qu'à présent dans le Gard,
Je ne l'ai pas oublié.
Sauf que je ne le vois pas toujours.
Parfois il apparaît à un détour.
Ici j'ai trouvé un nouveau sommet
Que j'aperçois de mon nouveau foyer.
C'est le Mont Bouquet.
C'est le bouquet...
C'est mon bouquet !
Bien que bien moins haut que le Ventoux,
C'est un massif massif malgré tout.
Bravant les vents dominants,
En fier libre penseur.
Tourné à l'envers vers le levant,
Croyez qu'il fait mon bonheur.
Le matin au lever,
J'irais presque le re"vaucluse"r.
Son nom précédent
Etait "Guidon du Bouquet",
Car il voulait bien guider
Tous les voyageurs égarés.
Si on l'escalade,
On peut voir très loin,
D'un côté les Cévennes
Dont il s'est détaché,
Et quand il fait clair,
Vers le sud la mer.
A l'ouest, les alpes blanches
Où courent les avalanches
Et par delà le Rhône
Mon ancienne icône :
Le Ventoux lointain,
Dont il est bon copain.
Et tout comme sur le Ventoux
Il y pousse de tout.
C'est une réserve écologique
A diversité biologique.
Bref, Ventoux et Bouquet
M'auront bien fasciné.
C'est donc avec respect
Que je vous les aurai chantés.
Un
guidon, c'est fait pour guider !
Le Mont Bouquet, vu de Barjac.