Lorsque l'hiver viendra demain,
Le chauffage se mettra en train,
En regardant par la fenêtre
Le froid qui voudrait tout soumettre,
Je poserai alors mon gros coeur
Avec plaisir sur le radiateur.
Lorsque l'hiver viendra demain,
Je poserai enfin mes mains,
Je collerai mes jambes, mon ventre,
Pour collecter la bonne chaleur,
Afin qu'elle pénètre, et loin rentre.
Me berce d'une douce langueur.
Ainsi plaqué au radiateur,
Je penserai à la valeur,
De cette énergie qu'il dépense
Sur le fond de mon compte en banque.
Toute cette énorme entropie qui s'envole des banques !