On radote souvent sur Roncevaux,
Où Roland jouait parfois du pipeau.
Pardon, c'était juste pour la rime en passant,
Car je crois que c'était de l'olifan.
Mais on n'évoque jamais assez
La Lolly-fan, cette belle fée.
Si vous voulez savoir pourquoi
On l'avait surnommée comme ça,
C'est parce qu'elle était fan de tout.
Ça lui porta malheur, c'est fou.
Elle était charmante comme tout,
Et ne méritait pas ces coups.
Elle était la grande Lolly-fan,
Bien avant que la vie ne la fane.
On l'avait sacrée la "Reine Lolly Rock",
Mais pour moi, c'était la "Lolly Pop".
Elle collectionnait les malheurs,
Mais prenait ça d'un ton moqueur.
Toujours dédaignée par le sort,
Elle faisait tout le temps des efforts.
Mais...Elle aimait qu'il y ait du randale.
Ça causait toujours des scandales.
Perdant des points à l'audimat,
C'était vraiment pas diplomate.
Elle perdit son titre de Lolly-fan,
C'est ainsi que les soucis vous fanent.
Elle perdit aussi son rôle de Lolly Rock,
Mais pour moi, resta la Lolly Pop.
Entre nous, de moi elle était fan.
Mais malchance, était aussi ma femme.
Cette adversité longtemps la poursuivit,
Et sur moi bien vite elle déteignit.
C'est là que nous nous abandonâmes.
Et depuis je pleure souvent ma femme.
Et je joue souvent le soir de l'olifan
Histoire de me rappeler le temps.
Je n'avais plus ma folle Lolly femme,
Et c'était pour moi un sacré drame,
Comme consolation sur mon magnétoscope,
Je revois toujours ma Lolly Pop.
En écrivant
cette chanson, je ne savais pas
qu'il y avait déjà des Lolly-fans... Donc aucun
rapport avec celles-là.