LA MAIN AU CUL À LA CHANCE
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Vers 1979, à Houilles)
Chaque fois que je rentre en scène,
Avant même que tout commence,
A travers ses collants de laine,
J'mets la main au cul à la chance.
Si elle me sourit, c'est bien, tant mieux,
C'est qu'elle me sourit.
Si ell'm'fout une baffe,
Allons tant pis, j'prends une claque cette nuit.
Si elle me provoque et qu'elle me séduit,
Moi j'entame un rock et j'lui donne le tournis.
Si ell'm' fait de l'oeil, moi je réponds oui.
Et si elle me frôle, alors c'est parti,
La scène devient lit où on se poursuit...
Chaque fois que j'arrive
Avant le lever du rideau,
Y'a toujours cette fille,
Qu'attend une main dans l'bas d'son dos.
Moi, ça m'excite, c'est bien, tant mieux,
Ça va aller vite ouais, très vite!
Mais si c'est comme l'autre soir,
Alors, tant pis, je pressens le bide.
Car dans mon trac géant, je m'étais trompé.
Ce séant seyant que j'ai caressé,
Avait de hautes bottes que j'ai examinées
Et en remontant, j'ai vite remarqué
Le képi d'un pompier de garde pour la soirée...
Ça craignait, ouais!
Chaque fois que je rentre en scène,
Avant même que tout commence,
Y'a toujours cette fille,
J'mets la main au cul à la chance...
J'mets la main au cul à la chance!
Après avoir quitté l'American Express, j'avais concocté un petit spectacle comique pour les zamis
et cette chanson démarrait le chaud show.