LE CRÊPIER FOU
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Vers 1978, à Houilles)
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou...
Par la ressemblance entre ses crêpes faites à la main
Et ses galettes au sarrazin...
Cruel destin ! Il était dans le pétrin.
(Le pétrin, quel train-train !)
Il n'a jamais su lesquelles étaient les plus claires,
Lesquelles étaient les plus foncées.
Il a toujours bu du cidre qui l'rendait pas clair,
du cidre doux qui le défonçait !
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou...
Par la ressemblance entre le sucre, notez le bien,
Et devinez la suite... Oui, le sel marin.
Remarquez bien, pour trouver ça, fallait pas être malin.
(Je suis peut-être pas très malin,
mais je suis quand même crêpier, et crêpier fou !)
Il n'a jamais su si le sucre était plus amer,
Ou si le sel était plus sucré.
Il a toujours cru que le sucre est dans la salière
Et le sel dans le sucrier...
(Ce sucre est complètement frappé et je suis vraiment
bouché !)
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou... (Mais ça va pas ?)
Par la ressemblance entre ses clients, il les connaît bien,
C'est évident vu qu'il n'y'en a qu'un...
C'est son copain, le gros boucher du coin.
(Il s'appelle Gras Double, il est pas bouché, mais il est boucher,
Hein Gras Double, mon seul client bien-aimé ?
Gras Double, tu veux une galette faite à la main
Ou une crêpe au sarrazin ? Heu, ben non, c'est plus ça.
C'est le contraire)
Mais tu veux une crêpe sucrée ou une crêpe salée
?
Gras Double ! Gras Double !)
Il n'a jamais su pourquoi il n'y en avait guère,
Les rares ne sont jamais repassés. (C'est vrai, ça !)
Il n'a jamais pu comprendre dans quelle galère
Il avait embarqué leurs gosiers.
(Ce cidre est complètement bouché, mais on va le déboucher,
hein, Boucher ?)
Le boucher double a encore été crispé,
Quand le crêpier fou a encore été frappé,
Par le cidre doux qu'il a encore débouché,
Le cidre doux ! (Oui, hein, le cidre !)
Le crêpier fou.
Le boucher double, (Le boucher, le boucher !)
Le cidre doux...
Le crêpier fou !
Lorsque
je travaillais à l'American Express, à Rueil-Malmaison, j'allais souvent déjeûner à midi au centre commercial de la gare RER,
où le crêpier et sa jolie et gentille compagne Martine nous faisaient
des crêpes et des big mikes...
Ils sont vite devenus des amis. A l'époque, il s'appelait Michel Focard.
Il m'avait baptisé "Junky Jack".
Je leur avais offert la cassette avec la chanson. Ils m'avaient dit qu'ils
l'avaient fait écouter à Albert Marcoeur dont ils étaient proches.
J'ai tout récemment retrouvé sa trace en Angleterre où il est à présent
photographe de mariages sous le nom de "Michel Focard de Fontefiguières".
Quel beau nom pour un crêpier fou !