Ecouter
Si on a trop de fric, alors dernier cri.
Ce n'est plus mon cas au jour d'aujourd'hui.
Je ne suis plus petit, totalement guéri
Et du trop de fric et du dernier cri.
Nous sommes conditionnés
Et donc aliénés
A nous-mêmes nous livrer
A nous faire empuber.
Trompés, bafoués, roulés, dupés.
Le dernier cri nous abrutit.
Atteints par la pub
Contre laquelle on peste,
Puisqu'elle nous entube,
De façon manifeste.
De la dernière veste,
A l'ultime liquette.
Connectée, la montre
Mille Euros les pompes.
Ce qui est dépassé,
Juste bon à jeter.
Ruée vers le dernier thème,
La dernière version,
Le nouveau modèle,
Merci, télévision.
Trompés, bafoués, roulés, dupés.
Le dernier cri nous abrutit.
Ce qu'on a déjà
Suffit amplement.
C'est une compulsion
Qu'on nous a implantée,
Une obligation
De pointe du progrès,
De bien turbiner
Pour mieux renouveler.
Vite le nouvel iphone
Qui videra nos neurones.
Qui saura tout de nous
Jusqu'au dernier trou,
Pour mieux nous contrôler
Et nous orienter
A être dépendants
Du commerce innovant.
Trompés, bafoués, roulés, dupés.
Le dernier cri nous abrutit.
On peut s'émerveiller
Que tout soit goupillé
Pour nous obliger
A tant derniercrier.
Trompés, bafoués, roulés, dupés.
Le dernier cri nous pervertit.