Ecouter
A l'époque sans compagne,
Dans ma vieille campagne,
J'écumais prés et champs,
Solitaire amant.
Quémandant fortune,
Une blonde, une brune,
Ou mieux une vive rousse,
Flamboyante et douce.
Je me suis pris la tête (la tête)
Entre mes deux mains. (entre mes mains)
Je me suis surpris bête (très bête)
D'être sans entrain. (sans entrain)
Ne trouvant pas de raison
A cette dépression,
Ce vain déséquilibre,
Car au moins j'étais libre.
A l'orée du bois dormant,
A mon grand contentement,
Une rousse très exquise,
Comme une cerise,
Me regardait progresser
Vers elle en gambadant.
Sitôt que je l'atteignis,
Elle se dévêtit.
Elle m'a pris la tête (la tête)
Entre ses deux seins. (entre ses seins)
Je me suis donc dit "tête" (ça
lui)
Ça lui plaira bien. (fera du bien)
Mais contre toute raison,
Elle se leva d'un bond,
Disparut dans le bois,
Me laissant pantois.
Je me reprends la tête, (la tête)
Nostalgique de ses seins. (ses seins)
Je ne prends plus mon pied
Depuis qu'elle m'a planté.
Fictive fiction...