Ecouter
Mes guêpes, mes guêpes.
Mes guêpes, mes guêpes.
Elles ne sont pas à moi
Mais j'en ai tout un tas.
Oui, j'en ai tout un tas
Qui volent autour de moi
Et je ne les redoute pas.
Je peux les observer.
Je peux les étudier
Et en déblatérer.
Je les vois voler,
Je les vois marcher,
Je les vois brouter,
Je les vois nicher,
Je les vois rôder,
Je les vois chasser,
Je les vois lamper,
Et même butiner.
Mes guêpes, mes guêpes.
Mes guêpes, mes guêpes.
Je ne dirai rien concernant la variété
A la taille de guêpe longuement effilée
Qui par bonds, cherche frénétiquement
Une quelconque araignée
Pour stocker à manger pour ses enfants.
Je n'évoquerai pas non plus la guêpe maçonne
Qui construit en terre dans mes rideaux, la friponne.
Pas un mot sur les petites polines
Qui se tiennent chaud ensemble
Lorsque la canicule carabine.
Mes guêpes, mes guêpes.
Mes guêpes, mes guêpes.
Je ne parlerai que de la guêpe commune
Qui rarement me pique, jamais ne m'importune,
A moins que trop près de leur nid douillet,
Sans le faire exprès, j'ose m'approcher.
Là, leurs bataillons veulent m'attaquer
Et viennent m'enfler de leurs dards acérés.
Mais c'est moins dangereux que les pires scorpions,
Les super-frelons, les macons et les crons.
Mes guêpes, mes guêpes.
Mes guêpes, mes guêpes.
Elles bâtissent leur cités
En venant raboter
Les fauteuils en rotin
Et aussi leurs coussins.
Que pourrais-je ajouter
Que déjà vous ne sachiez,
On les trouve partout
Même parfois dans les égoûts...
No comment.