Ecouter
Comme disait une princesse
Du topeless dans le Far-west,
"Le silicone est réservé
Pour les seuls circuits imprimés."
Mais quel malheur de constater
Que son usage a dérapé.
Mais revenons au naturel,
En chantant cette pure merveille.
Le sein, où fleurissent parfois des grumes,
Quels que soient sa taille, sa masse, son volume,
A une attendrissante plasticité,
Une bouleversante élasticité,
Qui parlent à mon émotivité,
Et en paire, ils me font turgestionner.
Leur chair est homogène et régulière,
Des balles de hand en aucune manière.
Les filles victimes de la pub, des copines,
Qui se font gonfler à bloc la poitrine,
A un coût abusif, exorbitant,
N'ont pas bien conscience qu'en vieillissant,
Elles le regretteront amèrement,
Et font la majeure erreur de leur vie.
Elles n'auront aucune chance avec les hommes
Qui préfèrent la chair fraîche au bulgomme.
J'ai encore dévié de mon dessein
Qui est de célébrer le sein.
Je vais vous exposer mes goûts
Qui surprendront nombre d'entre vous.
D'abord, s'ils pendent, j'aime bien.
Ils peuvent s'exprimer dans mes mains.
Je reste ballot, médusé
A les regarder ballotter.
Si par bonheur, des lèvres s'entrouvrent
Lorsque lentement mes doigts les découvrent,
Le partage obtenu est si intense
Qu'alors, tant encerclé, mamelon danse.
Une aréole très large et basanée
Invite à longuement s'y promener,
Tordre les chairs, bien sûr en gentilhomme,
Jouer à chatte avec la poire ou la pomme,
Il m'est plusieurs fois arrivé
Chez une fiancée de déclencher
Une petite mort orgasmée
Sans avoir besoin de s'accoupler.
Bref, vous aurez sûrement compris
Que les seins ont compté dans ma vie.
Je les aimés, même dessinés.
Ne me restait plus qu'à les chanter.