Ecouter
La Lune à qui
Je chantonnais
La valse brune,
Un soir d'été,
M'a répondu
En contrechant
Epoustouflant.
Se reflètant
Sur mon étang,
Elle imitait
Des instruments.
Elle continua
Son récital
Dans la tiédeur
Estivale.
Elle me clignait
De ses doux yeux,
Et ce faisant,
Je chantais mieux.
Alors la Lune
Se rapprocha
Et sur l'étang,
Elle se coucha,
En se changeant
En poisson-lune
Iridescent.
Et chaque nuit,
Ce poisson-lune
Fait danser l'étang,
Toutes les rainettes
L'accompagnant
Sur la valse brune.
J'avais vu Pampelune, j'avais vu Waterloo,
mais jamais la lune dans l'eau (Pierre Perret).