Ce serait grignon plaisir
De te connaître.
Contre ton corps,
Ça créerait du bien-être.
Et ton bel esprit,
Ce partenaire
M'aurait conquis,
Aurait su me plaire.
Au fond de ton nid,
Douillet cocon,
Vivrait la vie.
Ça sentirait bon
La pâmoison,
La déraison.
Au sein de tes fourrures,
Dans tes courbures,
Contre ton âme
Se frotterait mon âme.
Et ton beau visage,
Cet étalage
De sentiments
Serait affolant.
Au fond de ton lit,
Dans tes ourlets,
Naîtrait l'envie.
S'attiseraient
Notre fusion,
Nos communions.
Au fond de mes draps
Ce n'est qu'un rêve,
Je ne t'ai pas
Encore trouvée.
L'envie qui s'achève
De notre union
Est déplaisir
Plutôt grognon.
Que les habitants de Plaisir-Grignon, certainement une belle commune,
que je connais que de nom, ne soient pas déçus
que je ne parle pas d'eux.