Vous qui croyez toujours
Que notre pays est premier en tout, pour tout,
Que nous pondons du lourd
Bien mieux que tous les étrangers qui sont balourds.
Esgourdez donc, franchouillards !
L'heure du jugement dernier,
Celle qui rentre dans le lard,
Est venue, a sonné.
La France loupe, la France loupe.
La vérité est que la France loupe.
Elle n'a plus jamais le bon vent en poupe.
Nous ne sommes bons que pour de la soupe,
Et nous ne gagnons même plus la coupe.
La France rate souvent.
Elle accumule les retards, en tout, pour tout.
Sur beaucoup trop de plans.
Ancrée, elle reste à l'amarre dans l'arrière cour.
Ecoutez donc, les ringards
Et regardez l'évidence,
Nous sommes des beaux vantards
Dans une flaque de non-sens.
La France loupe, la France loupe.
La réalité est que la France loupe.
Nous prenons l'eau comme une vieille chaloupe.
Oui, nous méritons du feu sur la croupe.
Un allume-feu avec de l'étoupe.
Nous sommes à la traîne,
Alors, reprenons de l'avance, en tout, pour tout.
Donnons-nous de la peine
Essayons, redressons le manche, nous les gros lourds.
Entendez bien, cabotins
Qui êtes si fiers de nos flops,
Au foot et tout le tintouin,
Nous ne sommes plus au top.
La France loupe, la France loupe.
Oui, c'est avéré que notre France loupe.
De la diplomatie à l'informatique.
Nous ne sommes les rois que de l'entourloupe,
Des traîne-savates un peu asthmatiques.
La France loupe, la France loupe.
D'aucuns
me traiteront de défaitiste.
Je m'en branle, je traite ceux-là de franchouillards.
Ne vous y trompez pas, j'aime ma France,
mais je souffre pour elle...