La saleté répulsive
Est bien toute relative,
Selon chacun, donc on risque
De passer pour un malpropre
La vraie crasse ne se déniche
Qu'en jouant à la bonniche,
Car nous seuls savons liquides
Tous les coins où elle réside.
Pas toujours où on l'attend,
Sa quête devient agrément
Pour une nature maladive,
Lorsqu'elle se fait compulsive.
La saleté attractive
Pour les bébêtes qui nous affligent
Finira dans le pauvre sac
De l'aspiro qui la traque.
La saleté, on ne la voit
Que lorsque l'on nettoye.
Une fois que tout est bien clean,
Jamais on ne l'imagine.
Il faut donc laver soi-même
Pour s'en apercevoir.
Bien sûr, toujours il en reste
Planquée dans un coin du placard.
Figurez-vous au sens propre,
Jamais personne ne clame
"Oh vos vitres sont bien propres !"
Le contraire est un mélodrame.
La saleté est négative
Pour des êtres comme les humains.
C'est pour ça qu'on invective
Ces saletés de martiens.
Ils
sont tout de même un peu crades, les martiens, non ?