A chaque panne de secteur,
On s'dit : "C'est p'têt un réacteur
Qui a lâchement lâché
Notre source d'électricité".
C'est bien sûr toujours imprévu,
Même sans orage ou qu'il ait plu,
C'est par là même inattendu.
C'est ça qui nous met en si rage.
Comme plus rien ne fonctionne,
Ni l'ordi ni le téléphone,
Dans l'obscurité,
C'est la perplexité.
Puisse enfin se restaurant
La bonne manne nous rephasant
Eclairant, chauffant,
Nous rendant dépendants ?
Quand donc enfin refleurira
Le précieux dispendieux courant
Dont nous sommes les esclaves
En notre provisoire enclave ?
Evidemment plus d'internet,
Plus non plus de radio-musette.
Ainsi qui donc pourrait nous dire
Quand cela va se rétablir ?
Il faut bien être patient,
Et puis aller chez les voisins
A tâtons, en palpant
Voir s'ils sont au courant
Ou comme nous dans le pépin.
On doit ressortir les bougies,
Lampes à pétrole aussi,
Les torches pour le pipi,
Si ça dure longtemps ainsi.
Nous ne pouvons vraiment plus rien
Sans ce béni circuit divin.
Nous sommes tombés dans le panneau
Sauf ceux qui ont fait ces travaux.
Ma
dernière panne : Plus de sept heures.!
Je sais qu'il y a souvent bien pire !