Ma saison préférée
A bien plongé dans l'excès.
Pas pu me promener.
Même les guêpes sont rentrées,
Pour se réfugier.
Il faisait presque aussi chaud
Sur tous les sommets élevés.
Alors c'eût été ballot
De vouloir y aller,
Pour me réfugier.
Ça a commencé en messidor.
Le thermomètre a failli péter.
Ça a continué en thermidor.
L'an prochain, un plus haut serait avisé,
Bien plus adapté.
Été raté
Chaque été, un peu plus chaud,
Chaque année, donc plus raté.
Si on ne peut plus mettre le nez dehors,
Comment pourrons-nous subsister ?
Où nous réfugier ?
Été raté
Je serais bien allé tout en haut
Afin de planter un peu mon nez
Dans la neige en espérance nunuche
Pour me rafraîchir comme une autruche,
Mais elle a fondu.
Été raté
Il faudra attendre, bien forcé,
Au moins jusqu'à la fin de l'été.
Passer l'automne, j'espère apaisé.
L'hiver lui, ne sera pas raté
Car ça va cailler.
Hiver givré
L'été, climatiser.
L'hiver, calorifuger.
Dans les deux extrêmes, mes amis,
Faut dépenser de l'énergie
A n'importe quel prix.
Éco raté, éco raté, éco raté...
Mon
bel été, où est-il allé ? Aux pôles ? J'y
cours .