Prendre parti.
Qui ne s'est pas mépris ?
Et regretter de s'être équivoqué.
Il est si nuisible
De se tromper de cible.
Et ainsi de léser un ami potentiel
Ce de façon aisée,
Par pure facilité,
Au lieu de viser
L'ennemi bien réel.
Mais c'est un peu plus difficile,
Si on a un esprit fragile.
Le petit truand de quartier
Qui va dévaliser des personnes âgées
De leur menue monnaie durement amassée
S'est sûrement trompé de cible, c'est pitié.
Au lieu de se porter, se tourner
Vers de riches héritiers, des actionnaires enflés,
Ou d'innocents banquiers qui n'ont pas mérité
L'argent qu'il ont volé à la communauté.
Jury dans un jugement,
Lors d'une assises-party,
Condamner l'innocent,
Qui va purger à vie.
Et de voir le méchant
Etre libre sur le champ.
Plus tard s'apercevoir
Qu'on a faussé l'histoire.
Il est si facile
De se tromper de cible.
De voir se retourner
L'objectif affecté.
Plus tard réaliser
Que l'on s'est bien trompé
Pour avoir décidé
Sans sagement calculer.
Mais c'est un peu plus difficile
De bien choisir ses bons édiles.
Misère qui va voter pour la continuité
Au lieu d'imaginer une vraie nouveauté
Qui risque de changer sa chère tranquillité
Pourquoi pas accueillir une plus juste équité.
Et ainsi perpétuer le sale inadmissible
Encore une occasion de se tromper de cible.
Foutre la merde.
Qui n'en a pas rêvé ?
Mais qui l'a fait l'a-t'il vraiment bien fait ?
Là encore, choisir la bonne cible...
Cette
chanson a énormément évolué
depuis son ébauche qui s'intitulait "Foutre la merde".