A force de shooter dans les pierres du chemin,
Ça devait arriver, il venait de très loin,
Ce petit caillou que tu as ramassé,
Ce petit caillou que tu as conservé,
Ce petit caillou que tu as su garder,
Bien au chaud sur ton coeur,
Bien poli par tes mains, bien collé à tes seins.
A force de crier dans les limbes du destin,
Ça devait arriver, pour le mieux de ton bien,
Ce petit caillou que tu avais rêvé,
Ce petit caillou que tu as aimanté,
Ce petit caillou que tu as vite aimé,
Bien campé sur son flanc,
Bien usé par les ans,
Bien rayé par le temps.
A force de chouchouter nos lettres enchantées,
L'est enfin arrivé, l'amour qu'on attendait,
Ce petit caillou qui là avait roulé,
Ce petit amour dans le creux du fossé,
Ce joyeux amour était prédestiné,
Bien installé en nous,
Bien riant sur nos joues,
Bien grandissant surtout.
Ce tout petit caillamour.
Chanson pour
Myriam qui alors pensait
à moi en traînant son petit caillou.