Chez les Masaï, jeunes moranes et grands guerriers
sautent pour se rapprocher des dieux...
Les maux m'assaillent, des maux qui sautent,
Toujours plus haut, souvent moins beaux.
Je ne sais s'ils se rapprochent des dieux, ainsi.
Ils ne me laissent plus de répit.
Je me rapproche de l'âge vieux, aussi.
Eux me reprochent d'être dits ainsi.
Ils me tairont, me cribleront,
Me scrabbleront, oui, ils m'auront,
Je suis marron...
Ils se retournent contre moi,
Ils triturent mes blessures du doigt,
J'ai peur qu'un sale jour ils altèrent ma voix, voici
Qu'ils me disent "souffrir, tu dois".
Qu'ils se désagrègent une dernière fois
Qu'ils ne me laissent plus de choix, voilà.
Les maux m'auront, Maurane
Ils t'ont eue pour de bon,
Les jeunes moranes grandissent en sautant.
Les mots font des bonds.
Les mauvais mals et les bons mots,
Chahutent fort dans mon cerveau.
Ils plongent la lame jusqu'au pommeau,
Quel drôle de jeu, de paume qui gagne,
Qui s'écroule, château de cocagne, des fois,
Sous leurs coups durs comme la castagne.
Champagne !
Oui, Maurane !
Cette chanson est en bonne position dans
le hit-parade de mes statistiques.
Masaï est un élément accrocheur. Déception ?