Il fabrique des larmes lorsque tonnent les armes.
Nerf optique de la guerre en tous coins de la terre.
Quand tout ça est si louche, je vois mon nez, ma bouche.
Il n'est pas mauvais oeil, ses cils ne sont pas sourds.
(C'est cité du dico...)
Ses peaux lourdes sont pierres sous hypnose sévère.
Il est rouge, injecté. Il sait lire la sténo, pé.
Il est bien débridé, car pas très asiaté.
Il est peu reluisant mais ça, ça te regarde.
Il n'est pas méchant, tu le vois, mais prends garde.
Quand je suis sur orbite, son beurre est parfois noir.
Si je l'ouvre un peu fou, il est en face des trous,
On lui jette de la poudre, si je lui mets le doigt,
A l'oeil quand j'obéis, merlan si je suis frit.
A la fois paille et poutre, cyclopéen ma foi.
Loriot est son compère, son or gèle par grand froid,
Je n'y mets jamais mon compas, j'ai des lunettes à l'oeil.
Il gonfle sa rétine dès qu'il voit une tétine.
Il cligne, il fait de l'oeil, non il n'est pas en deuil.
Il n'est ni jeune ni jaune, glace s'il n'a plus de cônes.
Au bout de mon bâtonnet ou au fond de mon cornet
Son iris est chatain, d'un ton si cristallin.
Que dalle, Tony, hein ?
No comment !