Ces refrains, pondus sous la treille
N'évoquent pas que des merveilles,
Ils sont là pour nous esbaudir
Ou au moins nous faire sourire.
Ces oeuvrettes sont répertoriées
Dans les pages de mon gros cahier,
Intitulé, là il faut me croire :
"Mes chansons à ne pas croire"...
Elles ont toutes un fond de vérité.
Même si j'l'ai un peu estropiée
Naturellement ont dérivé
Sur des mots à ne pas croire.
Ce ne sont même pas des anecdotes,
Vous prétendez que je radote.
Ce n'est vraiment que des parlottes,
La pire des piradotes.
Ils sont le vin qui coule cool,
Et débouchent tous dans ma bouche
Sous la douche, souche
Qui ne saoûle pas et qui n'vous met pas les boules.
Ils sont le vin qui ne me saoûle
Que s'il découle des fariboules.
Du pinard rouge ou blanc
Des notes noires ou blan...ches
Ou des rondes comme les grains de la vigne
Et des croches qui vous accrochent ou vous décrochent.
Que c'est moche !
Ces couplets nés sous la glycine
Ont tous une tendre origine
Même si je les nomme sans gloire
"Mes chansons à ne pas croire".
Tout ça, c'est du jajac,
Du jajac de Barjac,
Tout ça, c'est du jajac,
Tout ça, c'est du jajac.
Ça c'est l'jajac, ça c'est l'jajac !
No comment !