Qu'il est doux de la peigner,
(Non, pas la girafe... )
Qu'il est doux de la peigner
La châtelaine, la chatte-laine.
Comme elle se laisse caresser
Par le peigne, par le peigne.
Elle commence à ronronner
Comme une reine, comme une reine.
Elle aime se faire tricoter,
La châtelaine, la chatte-laine.
Elle veut se faire fricoter,
La châtelaine, la chatte-laine.
Elle adore se peloter,
La bouboule de laine.
Faut pas la laisser filer,
Ni la nouer, ni la rouer.
Elle perd son poil en été,
La châtelaine, la chatte-laine.
Les touffes sur le canapé,
C'est sa laine, c'est sa laine.
Un jour, je vais la tisser,
A l'ancienne, à l'ancienne.
Tout l'hiver elle se refait
Sa toison d'édredon.
Faudrait pas la réveiller,
Son sommeil est sacré.
Elle peut dormir cent ans,
La belle au Poil Dormant.
Pour avoir chaud au printemps
La châtelaine, la chatte-laine.
(Dans son château...)
Parfois elle quitte son dodo,
La châtelaine, la chatte-laine.
Et elle monte aux créneaux,
La châtelaine, la chatte-laine.
Elle snobe toujours le chat-noine
La châtelaine, la chatte-laine.
Et elle repère un p'tit moine,
La châtelaine, la chatte-laine.
Oui, elle se fait un moineau !
Une fois écrites sur mon cahier, il est difficile de transcrire
des chansons à l'ordinateur avec la chatte sur les genoux.
Elle n'aime pas que je tape au clavier par-dessus elle.
Alors, elle s'en va noble et fière, ne me laissant que des touffes
de poils.