Nous vivons pour la drogue, le matin du café.
Mais ce n'est que le prologue d'une drogue de journée.
Du tabac et des grogs, du vin chaud et du thé.
Parfois des astrologues, même l'air à respirer.
Nous vivons pour la drague, juste pour décompresser.
On attaque en zigzags, pour pas se faire gifler.
Nous déployons des arguments de qualité,
mais en fait on di...vague...ment ce que l'autre espérait.
Nous vivons dans le fog, on voit rien à deux pieds.
Entre nous le dialogue est un peu étouffé.
Il suffirait en somme de dire la vérité
A sa femme, à son homme, pour cette brume clarifier.
Que ce soit pour la drague, drogue ou bien volonté,
Tout cela c'est de la blague, nous vivons enfermés.
Dans une espèce de bogue aux piquants acérés,
dépendants, démagogues, coincés, conditionnés.
J'aimerais savoir si un non-musicien détecte
quelque chose d'inhabituel dans le ryhtme de la chanson.
En effet, c'est assez difficile à percevoir car des morceaux
célèbres comme "Take five" nous ont déjà
un peu
accoutumés à ces rythmes spéciaux. C'est du 5 temps.