Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou...
Par la ressemblance entre ses crêpes faites à la main
Et ses galettes au sarrazin...
Cruel destin! Il était dans l'pétrin.
(Le pétrin, quel train-train)
Il n'a jamais su lesquelles étaient les plus claires,
lesquelles étaient les plus foncées.
Il a toujours bu du cidre qui l'rendait pas clair,
du cidre doux qui le défonçait!
(Ce cidre est vraiment bouché et je suis complètement frappé
!)
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou...
Par la ressemblance entre le sucre, notez le bien,
Et devinez la suite... oui, le sel marin.
Remarquez bien, fallait pas être malin.
(Je suis peut-être pas très malin,
mais je suis quand même crêpier, et crêpier fou !)
Il n'a jamais su si le sucre était plus amer,
Si le sel était plus sucré.
Il a toujours cru que le sucre est dans la salière
Et le sel dans le sucrier...
(Ce sucre est complètement frappé et je suis vraiment bouché
!)
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou a encore été frappé,
Le crêpier fou...
Par la ressemblance entre ses clients, il les connaît bien,
C'est évident vu qu'il y'en a qu'un...
C'est son copain, le gros boucher du coin.
(Il s'appelle Gras Double, il est pas bouché, mais il est boucher,
Hein Gras Double, mon seul client bien-aimé ?
Gras Double, Tu veux une galette faite à la main
Ou une crêpe au sarrazin ? Heu, ben non, c'est plus ça.
Mais tu veux une crêpe salée ou une crêpe sucrée
?
Gras Double ! Gras Double !)
Il n'a jamais su pourquoi il n'y en avait guère,
Les rares ne sont jamais repassés.
Il n'a jamais pu comprendre dans quelle galère
Il avait embarqué leurs gosiers.
Le boucher double a encore été crispé,
Quand le crêpier fou a encore été frappé,
Par le cidre doux qu'il a encore débouché,
Le cidre doux!
Le crêpier fou
Le boucher double,
Le cidre doux,
Le crêpier fou !
Lorsque
je travaillais à l'American Express, à Rueil-Malmaison,
j'allais souvent déjeûner à midi au centre commercial
de la gare RER,
où le crêpier et sa jolie et gentille compagne Martine nous faisaient
des crêpes et des big mikes...
Ils sont vite devenus des amis. A l'époque, il s'appelait Michel Focard.
Il m'avait baptisé "Junky Jack".
Je leur avais offert la cassette avec la chanson. Ils m'avaient dit qu'ils
l'avaient fait écouter à Albert Marcoeur dont ils étaient
proches.
J'ai tout récemment retrouvé sa trace en Angleterre où
il est à présent
photographe de mariages sous le nom de "Michel Focard de Fontefiguières".
Quel beau nom pour un crêpier fou !