Allongé sur un banc,
Dans le métro, à Louis Blanc,
Je l'ai vue passer, oh pressée.
Et j'ai marmonné, marmonné...
"Machine", pour qu'elle devienne...
La femme de ma vie.
Vivement que l'été revienne
Car je gâche ici ma-a-a-a vie...
Ô toi, que j'ai aperçue,
Prends-moi dans ta vie.
Ô toi, douce inconnue,
Viens, on se mari-i-i-e.
Je t'aime, je t'aime...
Emmène-moi dans ton H.L.M.
Je t'aime, je t'aime...
Emmène-moi dans ton clapier si tu m'aimes.
Hier, elle s'est arrêtée,
M'a bien regardé
Et elle m'a déclaré :
"Tu me dis que tu m'aimes et m'aimeras toujours
Alors que tu ne sais pas ce que c'est que l'amour.
Tu me dis que je suis le rêve de ta vie,
Alors que tu n'es qu'un cauchemar qui vient hanter mes nuits.
Va-t'en vite, et prends la fuite.
Tu peux partir,
Ça me fera bien plaisir,
Je ne vais pas en mourirrrrrrrrr".
Avant
le slow de l'été...
Il y a déjà beau temps que je ne peux plus la chanter
comme dans ma jeunesse.
Je montais haut dans les aigus. Je couvrais trois octaves et demie.