On sait depuis Darwin,
Qu'on est cousins de la fouine.
La nature est rusée,
Elle sait se perpétrer,
Elle sait se perpétuer.
Les chromosomes en fête
Ont joué à la roulette.
La nature est futée.
Elle sait se renouveler,
Elle sait bien innover.
Mère Gaïa a su concocter des A.D.N.
Elle a tirelipoté au petit bonheur les gènes.
Les bestioles qu'étaient bien adaptées
Ont perduré parce qu'elles étaient mieux équipées.
Toutes ces petites cellules ont leur spécificité
Et c'est bigrement chouette de pouvoir s'en extasier.
Les zoziaux ont des plumes,
C'est un bien beau costume.
La nature est zélée.
Elle sait imaginer.
Elle s'est diversifiée.
Les fouines et les castors
Ont des poils plein le corps.
La nature a cherché
A bien les protéger,
A bien les isoler.
Mère Gaïa a spécialisé les variétés,
Elle a inventé les vibrisses et puis les duvets.
Chaque petit poil a son utilité.
C'est pas par hasard s'ils sont raides ou alors frisés.
Certains sont épais tandis que d'autres sont clairsemés.
Ils sont courts ou longs et généralement orientés.
Les zhumains ont aussi
Des poils par là, par ci,
La nature a pensé
Qu'on s'rait plus dénudés,
Qu'on s'rait plus raréfiés.
Mais elle les a permis
A des endroits choisis.
La nature a laissé
Ceux qu'ont leur vérité,
Qu'ont leur spécialité.
Mère Gaïa a mis bien sûr des éternités
A nous fabriquer au plus sûr, à nous façonner.
Et la première chose qu'on a trouvée,
C'est évidemment d'en couper, raser, épiler.
Quatre vingt dix-neuf pourcent des femmes ont des aisselles poncées.
Moi barbé, suis plutôt pour les un pour cent des dessous
de bras poilés.
Poil au bras ! Je suis pour !!! Soyons soyeux...
Que
nous est-il arrivé, à nous les humains,
pour encourager ou laisser faire cette maudite épilation ?
Nos odeurs sont plaisantes, capitales et capiteuses.
Mais dans les ascenseurs, on a convaincu les dames
qu'elles devraient être asexuées.
Ne fréquentons plus les ascenseurs !